Peux-tu nous raconter tes débuts et ce qui t’a motivé à emprunter cette voie professionnelle ?
Au lycée, j’étais encore éloigné du milieu de l’art. Petit à petit, je me suis intéressé à la photographie, en commençant par le mannequinat, ce qui m’a aidé à prendre confiance en moi et à me détourner du monde de la science. Vers 18 ans, je suis passé derrière l’appareil avec un Canon M50, en m’essayant à la mode, l’architecture, et le voyage. Ma formation était autodidacte, souvent avec l’aide de ma maman, et j’ai pris beaucoup de plaisir à me perfectionner.
Quelles sont, selon toi, les particularités qui rendent ton travail unique ?
Étant également styliste, je fais beaucoup de photographie de mode. Avec mes propres créations et celles de mon entourage, je peux créer des visuels percutants. Je travaille beaucoup sur les volumes et les couleurs des vêtements, et ma polyvalence me permet de m’adapter à différents projets et proposer des idées originales.
Peux-tu partager avec nous un moment clé de ta carrière qui t’a marqué ?
Il y a deux ans, à 19 ans, lors des rendus de fin d’année d’étudiants en école de mode, j’ai été très sollicité pour les shootings. Je faisais deux séances par jour, toute la semaine. C’était intense, mais cela m’a apporté beaucoup de visibilité, de nouveaux clients, et m’a permis de financer une partie de mon année à l’école Lisaa Mode Paris.
Où puises-tu ton inspiration pour nourrir ta créativité ?
Je pars souvent des vêtements et du storytelling des créateurs. Mon objectif est de respecter leur travail tout en le mettant en valeur. Pour mes projets personnels, je m’inspire souvent d’images vues sur les réseaux sociaux, auxquelles j’ajoute ma propre touche pour les rendre uniques.
Quel est l’un des apprentissages les plus positifs que tu as tiré de ton parcours ?
J’essaie toujours de tester de nouvelles choses et d’éviter la répétition. Je cherche constamment à innover, en explorant de nouvelles lumières ou en jouant avec les volumes. Travailler avec un maximum de personnes m’aide aussi à avoir des avis variés et à élargir mes horizons.
Comment fais-tu face aux périodes de doute ou aux obstacles créatifs ?
Je prends parfois une pause et m’éloigne du monde de l’image pour revenir avec un regard neuf et plein de nouvelles idées. Cela me permet de me ressourcer et d’aborder mes projets avec une perspective différente.
Si tu avais l’opportunité de collaborer avec une marque ou un artiste, qui choisirais-tu ?
Je choisirais Mugler, sans hésiter, pour leurs volumes audacieux et leurs idées farfelues. J’admire son travail, non seulement en tant que créateur qui a révolutionné la couture, mais aussi pour son talent en photographie. Il avait un œil incroyable pour l’image.
Quels sont tes objectifs pour l’avenir ?
J’aimerais continuer à évoluer en tant que photographe et styliste. L’idée de combiner ces deux passions me plaît énormément. J’aspire à collaborer avec de nombreux artistes et vivre pleinement de ma passion.
Comment analyses-tu les tendances actuelles dans ton domaine ?
J’observe l’évolution du monde de l’image et de la mode en suivant le travail de mon entourage. Mon travail s’adapte aux tendances de la haute couture et aux besoins des créateurs. Ma vision évolue au fil de mes découvertes, que j’intègre à mon savoir-faire.
Quel est le meilleur conseil que tu as reçu au cours de ta carrière ?
On m’a dit un jour qu’être gentil n’était pas un métier, mais je suis heureux de dire que ma gentillesse et mon sourire m’ont permis de rencontrer de nombreuses personnes. Cela m’a aidé à évoluer dans un milieu agréable et non toxique, où je peux m’épanouir pleinement.